LE VOILE BALADI
(UTILISE AVEC LES MUSIQUES POPULAIRES)
Le voile baladi attaché sur la tête complète habituellement la robe traditionnelle populaire. Il est l’expression subtile du buste et du visage et excelle à traduire les sentiments créés par la mélodie et plus particulièrement par la voix.
Son maniement nécessite une souplesse permanente du bassin qui permet de se saisir avec agilité des pans du voile comme un écho du corps entier.
Le voile baladi dessine avec netteté les lignes du corps et projette dans l’espace des diagonales et des courbes majestueuses.
Amplifiant la gestuelle de la danseuse, il enveloppe son corps d’un halo de lumière et fait rentrer le spectateur dans l’intimité d’une histoire.
LE VOILE SHARQI
(UTILISE AVEC LES MUSIQUES « CLASSIQUES »)
Le voile sharqi tenu au bout des bras, flottant derrière le dos comme une voile gonflée par le vent, donne au corps un élan lyrique et élégant. Il se prête à merveille aux musiques sharqi aériennes et mystiques dans lesquelles la flûte (ney) est dominante.
Le travail du voile demande une force du centre du corps, des appuis au sol solides et une ligne du dos qui se prolonge dans les bras comme des ailes. En laissant un sillage derrière elle, la danseuse sculpte des volumes et des figures qui séduisent l’imagination et invitent à la rêverie.